Test du jeu de planification participative e-COOPLAN

Contexte : COOPLAN est un dispositif de planification participative développé depuis 2004 et mis en œuvre dans divers projets internationaux. Il permet à des acteurs de tous types de discuter des stratégies intégrative multi-niveaux et d’en évaluer la cohérence et la faisabilité, en lien parfois avec d’autres outils participatifs type Wat-A-Game.

L’UMR G-EAU Irstea développe actuellement une version en ligne de cet outil, avec la société Résurgences.

Objectifs de la communauté de pratique :  Dans cette communauté de pratique, on propose de tester et évaluer cet outil en ligne.

Organisateurs de l’atelier : Nils Ferrand (IRSTEA) ; Samuel Tronçon (RESURGENCES)

Test démarche SMAG – Self Modelling for Assessing Governance

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Contexte : Dans le cadre du projet européen SPARE (Strategic Planning for Alpine River Ecosystem), l’IRSTEA (Institut national de Recherche en Sciences et Technologie pour l’Agriculture et l’Environnement) a parmi ses nombreuses missions la charge de la conception de SMAG.
Self Modelling for Assessing Governance est une méthode d’autodiagnostic de la gouvernance de l’eau. Il s’adresse à un groupe de 4 à 10 acteurs ayant une connaissance du processus de gouvernance de leur bassin versant sur une vingtaine d’années ainsi qu’une prédisposition à communiquer sans contraintes quelles qu’elles soient pour parler ouvertement du sujet. L’intérêt de SMAG pour les participants est la modélisation du processus de gouvernance afin de construire une vision commune et d’y apporter un regard critique pour l’avenir sans l’aide d’un facilitateur.
Les tests précédents ont été réalisés avec l’aide d’un facilitateur. Dans le but de tester la capacité des acteurs à réaliser le travail demandé en autonomie, la session n’aura pas de facilitateur.

Objectifs de la communauté de pratique :  La version actuelle de SMAG nécessite une phase de test pour évaluer sa pertinence et son appropriation par les acteurs, sans facilitateur et son applicabilité à d’autres cas réels au regard des objectifs visés.
Le but donc de cette session de communauté de pratique est d’une part de tester la méthode sur des cas réels afin de vérifier qu’elle est adaptable et d’autre part d’avoir un regard critique quant à son organisation et aux consignes données. L’objectif d’obtenir des résultats sur des cas concrets primant, la consigne du nombre de participant pourra ne pas être respectée. Dans le cas où plusieurs participants connaitraient un même bassin versant, ils seraient invités à réaliser les différents exercices en groupe. Si cela n’est pas possible, il leur sera proposé de tester la méthode individuellement puis d’échanger sur les difficultés rencontrées et les améliorations à apporter.

Organisateurs de l’atelier : Anaïs Bazi (Stagiaire Master Eau et Société, Irstea), encadrée par Nils Ferrand (Chercheur, Irstea)

Participants :  Amar Imache (Lisode), Jean-Emmanuel Rougier (Lisode), Laura Seguin (Citeres), Camara Ousmane (SupAgro), Océane Frey (IRC), Sarah Loudin (Irstea), Marine Jourdren (Irstea), Agnalys Michaud (Cirad)

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Conception d’une méthode participative pour aborder la question du foncier au Maroc

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Contexte : Pour améliorer leur niveau de production agricole et réduire ainsi leur dépendance alimentaire, les États du Maghreb veulent redéfinir aujourd’hui leur rôle et leurs modalités d’action dans le secteur agricole. Dans un contexte climatique où l’eau est un facteur limitant important, les pays du Maghreb concentrent leurs efforts sur l’agriculture irriguée et cherchent à étendre leurs superficies agricoles aménagées. Afin d’assurer le bon fonctionnement des nouveaux aménagements hydro-agricoles, les États et les bailleurs de fonds cherchent à associer les usagers agricoles dans la gestion des périmètres irrigués. Pour ce faire, des initiatives de constitution d’associations d’irrigants sont lancées, parfois avant même la réalisation de l’aménagement. Le cas du projet d’équipement de la deuxième tranche d’irrigation du Projet Moyen Sebou Inaouen Aval (PMSIA) au Maroc constitue à cet égard une opération pilote dans la mise en place d’un partenariat de gestion du périmètre entre l’État et les usagers.

Objectif de la communauté de pratique : réfléchir à une méthode (définir le cadre d’intervention, les outils, etc.) pour aborder la problématique foncière, particulièrement la question du remembrement foncier, dans les 35 villages concernés par le projet d’aménagement de la deuxième tranche d’irrigation du PMSIA. L’objectif est d’arriver à identifier les  points de blocages en lien avec le foncier et pouvant compromettre l’adhésion de la population en général et des agriculteurs en particulier, au projet.

Organisateurs : Hichem AMICHI et Caroline Coulon (AFEID)

Participants :

Comment faire concevoir une participation innovante par des décideurs de l’eau ?

Contexte : En vue d’une session de haut niveau politique (groupe OCDE gouvernance de l’eau – 80 participants représentants états et ONGs) prévue le 3/11/2015, il a été proposé un test préparatoire du protocole envisagé. L’objectif de la réunion cible était d’exposer (rapidement) des acteurs internationaux de haut-niveau aux enjeux participatifs et à des méthodes innovantes (type Commod, WAG & COOPLAAGE, mais aussi d’autres), en leur permettant (toujours rapidement…) d’en comprendre les principes essentiels, puis de co-concevoir des plans de gouvernance participative, et enfin de formuler leurs besoins et d’évaluer l’ensemble du dispositif. Tout ceci en 3h. La session cible doit ainsi servir d’analyse de besoin et – idéalement – de provocateur d’innovation. »

Objectif de la communauté de pratique : Durant cette session « miroir » de 3h, le chemin prévu par le groupe cible a été suivi *en jouant leur rôle* afin d’évaluer la méthode envisagée.

Organisateur : Nils Ferrand (IRSTEA)

Participants :

Travail sur un observatoire des pratiques d’irrigation à Biskra (Algérie)

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Contexte : Ce travail s’inscrit dans le cadre de la thèse de Khalil LAIB (Projet Groundwater ARENA) qui étudie un système irrigué de maraîchage sous serres dans le sud algérien (Biskra) où l’on utilise l’irrigation au goutte-à-goutte comme moyen d’apporter de l’eau et les fertilisants aux cultures. La technique est utilisée par des agriculteurs ayant différents statuts (métayers, locataires et propriétaires de serres et/ou de l’eau) et scindés en deux principaux groupes en fonction du mode d’accès à la ressource eau soit à travers des forages individuels soit collectifs.

Objectif de la communauté pratique : Cette session a permis de présenter et tester une idée d’outil participatif pour interagir avec les agriculteurs après la simulation de plusieurs campagnes agricoles, sur le changement de pratiques ou non, les rendements obtenus selon par le modèle de culture Pilote. Elle a permis d’interroger la pertinence d’un tel dispositif pour aborder la notion de performance d’irrigation avec les agriculteurs.

Organisateurs : Khalil LAIB (doctorant ENSA), Amar IMACHE (Lisode), Amine SAIDANI (Cela)

Participants : Sami Bouarfa, Sylvie Morardet, Farida Amichi, Intissar Ferchichi, Houssem Braiki, Houssem Ezzeddine, Ines Gharbi et Jourdren Marine (UMR G-EAU)

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Réflexion collective « se concerter sur des sujets techniques »

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Contexte : Certains sujets soumis à concertation intègrent une forte composante technique, notamment dans le domaine de la gestion de l’eau. L’élaboration d’un Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau, par exemple, comporte des étapes (diagnostic, scénarios…) générant des analyses complexes que les participants à la concertation doivent comprendre afin de se positionner et émettre un avis. Cette situation se retrouve dans nombre d’autres cas où l’organisation du dialogue entre les participants est rendue difficile par la complexité des études.

Objectifs : Cette session a rassemblé des praticiens de la concertation et mais aussi des praticiens réalisant des études techniques désireux de partager leurs expériences autour des questions posées par ce type de concertation, notamment :

  • Comment rendre accessibles des informations complexes ?
  • Comment articuler les étapes d’une concertation avec les étapes d’une étude technique ?
  • Quelle synergie entre les animateurs de la concertation et les bureaux d’études techniques?
  • Comment faire dialoguer des participants ayant un degré de connaissance très divers ?
  • Comment faire participer les acteurs locaux aux études techniques ?

Organisateurs : Pierre-Yves Guihéneuf (Geyser/Dialter) et Mathieu Dionnet (Lisode)

Participants : Julie AILLAUD (Urbaniste, Compagnie des rêves urbains) ; Mylène DELARUE (Chargée d’études, Envilys) ; Ola DOLINSKA (Doctorante, Lisode) ; Amar IMACHE (Consultant, Lisode) ; Francis JOSE-MARIA (Vice-Président, association l’eau partagée) ; Marine JOURDREN (Ingénieure d’étude IRSTEA) ; Stéphane LAURET (Chargé d’études SCOT du Biterrois) ; Aude LAVIGNE (Chargée de projet, association la manufacture des paysages) ; Elsa LETEURTRE (Associée Co-gérante, Lisode) ; Sylvie MORARDET (Chercheure IRSTEA) ; Jean-Emmanuel ROUGIER (Associé Co-gérant, Lisode) ; Marie SAVEAN (Chercheure IRSTEA) ; Charles STAVER (Chercheur agroécologie, Biodiversity International).

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Réflexion collective sur des méthodes de priorisation des problèmes dans le diagnostic participatif

Contexte : Comme praticiens des démarches participatives, dans nos interventions sur le terrain au moment de faire un diagnostic avec les acteurs nous nous retrouvons souvent avec une longue liste d’enjeux/de sujets à traiter/de problèmes à adresser. Typiquement, nous demandons aux participants d’en prioriser quelques uns qui pourrons ensuite être traités par le projet. Cette priorisation peut se faire par différentes méthodes (vote par gomettes, échelle de consensus…) mais elle porte toujours un risque d’écarter les problèmes/sujets pertinents mais faiblement représentés.

Nous proposons de mener une réflexion collective sur comment améliorer la méthode de choix de sujets/problèmes à traiter par un projet, lorsque on fait le diagnostic avec les acteurs pendant un atelier participatif. Quels critères de choix proposer ? Par qui ? Comment ? Comment dégager ce qui est « prioritaire » ?

Objectif de la communauté de pratique : 1. Mener une réflexion critique sur méthodes déjà utilisées. 2. Proposer des méthodes alternatives.

Cette session de la communauté de pratique initiera un cycle de sessions où nous revisiterons différents éléments typiques de nos interventions et nos choix méthodologiques afin d’avancer dans notre réflexion et notre pratique de démarches participatives.

Organisateurs : Ola Dolinska et Jean-Emmanuel Rougier (Lisode)

Participants: Lætitia Guérin-Schneider et Dominique Rollin (IRSTEA G-Eau) ; Michel Etienne (INRA Avignon) ; Mathieu Dionnet, Amar Imache, Elsa Leteurtre, Azza Challouf, Ola Dolinska et Jean-Emmanuel Rougier (Lisode) et par Skype : Anne Dray et Patrick Weber (UTH Zurich)